La presse concernant Auchel et alentours ...
jeudi 01.12.2011, 14:00
Dernière vente en date : le terrain de foot de la Cité 3.
- Mercredi 23 novembre, le journal télévisé de 13 heures de TF1 consacrait une minute trente à la ville d'Auchel.
Le maire, Richard Jarrett, s'expliquait face à la caméra : « Je suis bien tenu de compter avec mes sous ». Une expression qui a fait sortir de ses gonds l'opposition. « Ce ne sont pas ses sous !, s'insurge Maurice Distinguin, du groupe l'Avenir ensemble autrement. Ce sont ceux des Auchellois !
Surtout quand on habite à Allouagne... » Il est rejoint sur ce point par Didier Rolin, du groupe Agir pour Auchel : « Il ose dire devant caméra : "Je suis tenu de compter avec mes sous" ! Je dirais "avec les miens" et ceux notamment des 30 % d'Auchellois qui paient leurs impôts locaux ! Quand M. Jarrett s'exprime, il parle volontiers de "sa ville", alors qu'il n'y habite même pas, de son personnel, et maintenant de "ses sous" ! Gonflé !
».
Autres propos tenus par le maire, qui fâchent l'opposition : « (...) c'est-à-dire continuer d'utiliser son argent à bon escient et continuer à restaurer, à faire vivre la ville, à la faire prospérer sans l'endetter davantage ». Didier Rolin objecte : « Il ose dire utiliser "son argent" à bon escient et faire prospérer la ville ! Je rappelle mes combats nombreux contre des dépenses démesurées (concerts à 120 000 euros avec entrée gratuite, embauches des proches de la famille, des élus de la majorité...) ». Quant à Jean-Luc Lambert, son colistier, il ajoute : « Il dit qu'il va faire du développement économique : il fait de la récession économique ! » C'est aussi la vente de tous ces biens qui chagrinent les élus d'opposition. Là encore, Didier Rolin réagit : « Question à M. Jarrett et à tous ses adjoints et conseillers : seriez-vous prêts "en bons gestionnaires type père de famille" à "liquider" vos biens pour une bouchée de pain ? » Maurice Distinguin estime : « Ce n'est pas parce qu'on est pauvres qu'on doit brader le patrimoine ! Si les biens avaient été vendus à leur juste prix, ils auraient renfloué le déficit de la mairie ».
Jean-Luc Lambert se désole : « Ça donne l'image d'une ville décadente, d'une ville en faillite. Et c'est passé à travers toute la France ! Moi, Auchellois et élu, ça me fait mal aux tripes ! » Et Maurice Distinguin de confirmer : « C'est dur à porter cette image... », suivi du socialiste Bertrand Vasseur : « On n'avait pas besoin de ça encore à Auchel ».
G. D.
- Contacté à plusieurs reprises, Richard Jarrett n'a pas donné suite à nos sollicitations.
« Ça donne l'image d'une ville décadente, d'une ville en faillite. » Jean-Luc Lambert
jeudi 01.12.2011, 14:00
Le commandant Jean-Claude Morel, du commissariat d'Auchel.
Outré et en colère. Le commandant Jean-Claude Morel, du commissariat d'Auchel, ne mâche pas ses mots et réagit à l'article paru la semaine dernière sur les incivilités relatées par les riverains de l'avenue des Charmes et de la rue du Bois, à Auchel.
«Il n'existe aucun quartier où les patrouilles ne vont pas ! », lance le commandant.
Jean-Claude Morel revient sur la réunion de quartier qui a rassemblé les habitants du Bois Saint-Pierre. Face à certaines récriminations, des chiffres ont été apportés sur les incivilités signalées par la population des deux rues concernées. Deux faits en 2010 et quatre pour 2011. Ces derniers, on note des dégradations de bien privé : deux jets de cailloux sur les portes et une effraction de boîte aux lettres. « Ce sont les chiffres annoncés sur les onze premiers mois de l'année... On frise le ridicule », déclare le commandant.
Il précise : « Il est impossible de tricher sur les chiffres car tous les appels au 17 sont centralisés à Arras. Les interventions sont répertoriées.
Un contrôle est mis en place et les véhicules sont géolocalisés. Il y a une traçabilité au niveau de l'utilisation des voitures de police. Encore faut-il que les gens appellent » Prétendre que le quartier du bois Saint-Pierre, « c'est Chicago », est « inapproprié » selon l'officier.
Certes, une pétition a circulé il y a plusieurs mois pour dénoncer, en autres, les nuisances sonores provoquées par le passage des cyclomoteurs. C'est surtout la jeunesse qui est ciblée. « La rue ne leur appartient pas. Elle nous appartient ! », scandait un riverain lors de la réunion de quartier.
A priori, celui-ci revendiquait le droit de passage réservé à la population qui réside dans une zone privée. Mais voilà, le quartier n'est pas clôturé. Une rétrocession serait envisagée.
Malgré tout, la municipalité n'est pas restée indifférente aux desiderata des habitants du quartier. Des aménagements et panneaux de signalisation ont été mis en place.
jeudi 01.12.2011, 14:00
René Hocq devant le futur béguinage Jean-Ferrat. Les treize logements devraient être achevés fin septembre.
Trois gros chantiers sont en cours dans la commune de Burbure. Le point avec René Hocq, maire, des seniors à la petite enfance.
René Hocq est un maire qui parle de ses projets avec passion.
Résidence pour seniors Treize logements seront disponibles dans ce béguinage collectif Jean-Ferrat, situé au centre de la commune, dans la rue de la Résistance. « Le bâtiment est sorti de terre. » Ce dernier s'étale sur deux niveaux, avec une salle commune de 70 m². « On verra si les résidents désirent des animations particulières et s'ils veulent prendre leur repas ensemble. » À l'arrière, un jardin sera entretenu par la commune. Le béguinage sera équipé d'un ascenseur, d'un parking et de quelques garages. « Tout sera clôturé et mis en sécurité, ajoute le maire. Les personnes âgées sont dans des maisons trop grandes, avec trop d'entretien... » Au sein du béguinage, les logements disposeront d'une ou deux chambres : « Ce sont de beaux appartements, avec le confort ». Et les loyers seront plafonnés.
Le bâtiment sera certifié basse consommation : « C'est vraiment le top au niveau maîtrise de l'énergie », assure le maire : récupération des eaux pluviales, chaudière gaz à condensation, niveau de consommation d'énergie primaire inférieur à 65 kilowatt-heure par m² et par an garanti. La Région a accordé une subvention à la commune, à hauteur de 15% du coût des travaux. Le Pays de la Lys Romane apporte lui aussi une aide financière pour ce chantier qui devrait se terminer fin septembre.
Gîte d'étape Un autre gros chantier est la réhabilitation du presbytère qui est en cours de transformation en un gîte d'étape : « Burbure est situé sur la Via Francigena » qui attire de nombreux randonneurs.
Le gîte aura une capacité d'accueil de neuf personnes avec quatre chambres - dont une plus grande -, un espace cuisine, une salle de bains et des sanitaires. « Le jardin du presbytère sera réutilisé : il y aura une intimité. Et pourquoi pas y planter une tente pour les randonneurs de passage ? » L'association de randonneurs Ortie assurera l'animation dans une salle dé réunion, et un équiment sera prévu pour présenter la région, en liasion avec l'office de tourisme du Pays de la Lys romane. « Ce sera quelque chose de bien vivant ! » La restauration s'élève à 95 000 euros, subventionnée à 55% par le Pays de la Lys romane, sur le volet tourisme, et à 15% par le conseil général sur la politique du tourisme. Les plâtreries sont finies et les employés communaux poseront bientôt le carrelage avant d'attaquer les peintures. « C'est intéressant d'avoir une bonne équipe ! » Les travaux devraient être achevés en mars pour une inauguration en avril ou mai.
Petite enfance Face à la mairie se trouve un bâtiment en pierre, jaune. « La question de le détruire s'était posée, mais il appartient au patrimoine. Il s'agit de la première école de la commune. » La bâtisse sera désormais dédiée à la petite enfance, avec notamment une garderie périscolaire... Les travaux devraient démarrer au printemps, « ou même avant si c'est possible ! » Restera l'aménagement de la place de l'église, dans les mois ou les années à venir. « On favorise les déplacement piétonniers. On y va petit à petit. Quand on voit tous les projets déjà menés pour redensifier le centre, on était en avance sur la loi SRU (loi sur la solidarité et le renouvellement urbains, ndlr) ! », lance René Hocq.
Et de conclure : « On aura un beau centre-bourg. Les commerces se maintiennent... Je suis maire depuis 1989. Il y a à faire dans une commune : c'est passionnant. »
Gwenaëlle DÉFOSSEZ
« Le but est de répondre à la demande de la population. » René Hocq, maire
BURBURE
L'Avenir de l'Artois
Le commandant privilégie le « bon sens » et la « tolérance ». C'est une ligne de conduite qu'il s'efforce de maintenir en toutes circonstances.
C. B.
« Il n'existe aucun quartier
où les patrouilles
ne vont pas ! »
Jean-Claude Morel